Mon salopard de réveil me tire des bras de Morphée.
Merde, 5 heures !!!!
Quel con je suis de me lever à cette heure, un dimanche, pour aller faire le guignol à vélo !!!
Heureusement, après un bon petit café, ces pensées négatives sont expulsées et Vive le Big !!!
J’arrive le premier sur l’esplanade de la Sarte, …rapidement rejoint par mon pote Tony. Il m’informe que nos deux amis du club de Fexhe, Willy et Guy n’en seront pas. Grosse déception !
Le suivant à arriver est Daniel GOBERT (338 Bigs), Président du BIG et corolairement papa du célèbre Cotacol. Je le découvre. Il fait plus jeune en réel que sur les photos !!!
Ensuite, sortant d’un mobil home, arrive Jean-Luc MATTE (174 Bigs) que je ne connaissais pas.
Enfin, d’un Kango, débarque un lot de JACQUEMIN(s), … en fait un petit échantillon de la tribu du même nom (il semblerait en effet qu’ils soient 9). Il s’agit de Dominique (Mr et maître de cérémonie du jour – 547 Bigs), de Dominique (Mme – 163 Bigs) et de … je n’ai malheureusement pas mémorisé son prénom, le fils, avec sans doute aussi un nombre important de Bigs.
Pour information, à nous deux Tony, nous totalisons 51 Bigs, c’est dire que nous sommes tout petits dans la cour des grands.
Il pleuvine. J’enfile mon K-Way et monte mon garde boue. Nos hôtes nous offrent café et petits pains au chocolat. Daniel nous annonce que le groupe des « Lents » est au complet. Les participants au groupe des « Rapides » arriveront plus tard. Les veinards, ils ont pu dormir un peu plus.
Sept heures trente, .. nous nous élançons à six (Daniel roulera avec les « Rapides »).
Première surprise, au lieu de rejoindre la vallée par la route « civilisée » (Chemin de la Sauvenière), je constate avec horreur que Dominique (Mr) nous entraîne dans la descente du Mur. Pour la petite histoire, j’ai une frousse bleue des descentes au point que dans mon club il se dit que je suis le seul cyclo qui monte les côtes plus rapidement qu’il ne les descend. J’arrive dès lors au pied avec plusieurs centaines de mètres de retard. Je rentre sur les autres au pied de la rue des Messes, première difficulté de la journée. Un groupe de quatre cyclos locaux nous y rejoignent. Ils feront quelques hectomètres avec nous avant de nous lâcher.
Un peu avant la boucle sommitale nous apercevons une pancarte signalant un centre Bouddhiste !!!
La seconde difficulté est la côte partant de la centrale nucléaire et qui rejoint Stréee. Sa première partie, dans les bois, le long d’un ruisseau, est splendide d’autant plus que le trafic y est beaucoup moins intense que lors de notre reconnaissance.
Son final (grand route) est beaucoup moins agréable. J’en profite pour observer et faire connaissance de mes compagnons.
Mon pote Tony, bien entendu je le connais bien. Le hic, c’est qu’habituellement il est de la même force que moi en côte. Ici, il était franchement devant.
Les Jacquemins ont un vélo avec un drôle de guidon avec des espèces de cornes vers le haut. Dominique (Mr.) a un style particulier, tout en puissance. Ses jambes écrasent les pédales de puissants mouvements verticaux. Dominique (Mme) a un style beaucoup plus coulé et le « Fiston » semble apprécier la tête du groupe.
Jean-Luc Matte est équipé d’un volumineux appareil photo dont il se sert en roulant. Çà n’a pas l’air de beaucoup le handicaper. Il m’apprend qu’il habite Landelies, ce petit paradis sur terre si près de Charleroi.
A Vierset-Barse, suite à la reconnaissance faite il y a quelques semaines avec Tony, nous by-passons le chemin pour mules initialement prévu.
Après avoir dévalé la Haie de Barse , c’est l’escalade de la côte d’Ereffe ; un beau morceau qui nous amène à Grand-Marchin. Dans la foulée nous montons la rue du Docteur Olyff, toute droite et bien pentue pour arriver sur la place de Marchin.
La descente vers la vallée du Hoyoux est animée (comme toutes les autres) par Dominique (Mr). Les deux autres Jacquemin(s) sont distancés. Bon Samaritain, mais surtout très heureux de cette occasion inespérée pour descendre moins vite, je les attend à une bifurcation où ils auraient pu ne pas tourner.
Aux usines métallurgiques Arcelor, épingle à cheveux à gauche pour remonter vers Marchin par une route étroite à flanc de colline. Avec un peu d’imagination on aurait pu se croire entre le Soulor et l’Aubisque le long du Cirque du Litor.
Jacquemin jr. , malade, est lâché. Nous l’attendons au sommet. Il est fort pâle. Dominique (Mr) lui suggère d’éviter la côte suivante et de rentrer directement, ce qu’il fera.
La dernière bosse nous ramène de la vallée de la Meuse vers Solière (d’où nous venons). Nous croisons une partie du groupe des « Rapides » retardés par une crevaison.
De retour dans la vallée, comme à chaque fois que la route était plate, c’est Dominique (Mr) qui a imprimé la cadence.
Comme prévu avant le départ, nous mettons pied à terre au pied de la rue des Chapelles pour attendre les autres. Le problème c’est que les « Lents » ont roulé plus vite que prévu et que les « Rapides » sont arrivés en retard. Conséquence, nous avons attendu une trentaine de minutes dans le froid et le crachin. Nos muscles n’ont que moyennement apprécié.
Le groupe des « Rapides » est beaucoup plus imposant que le nôtre.
C’est fort d’une bonne vingtaine de cyclos que nous abordons le Mur de Huy. On a pu y voir un échantillonnage très large d’allures d’escalade. J’ai bien l’impression que les premiers étaient déjà au sommet quand les derniers abordaient le fameux virage de Criquelion.
En haut, c’est la photo « Vélo dressé par-dessus la tête » puis le verre de l’amitié offert sous la pluie par nos amis Jacquemin(s). Ensuite, pour la majorité des participants, c’est un repas réconfortant pris au restaurant voisin. J'y fais la connaissance de José Bruffaerts que je connais par les articles qu'il écrit dans la revue Cyclo de la FFBC ainsi que par son site web, deux activités où il excelle.
Je clôture cette petite bafouille par un grand remerciement aux membres du groupe des « Lents » (qui finalement ne l’étaient pas tant) pour leur sympathique compagnie et également aux organisateurs.
A+
Philippe