Ma 2me sortie Big en 2009

Deuxième sortie Big de l’année

La météo printanière de ce vendredi 3 avril m’a incité à prendre congé.
Pour quoi faire ? … Deuxième sortie Big de l’année !

Au programme : vider la carte du sud de la Belgique en faisant le barrage du Ry de Rome à Petigny et dans la foulée, pour pas beaucoup de kilomètres en plus, vider la carte des Ardennes françaises avec la montée du mont Tranet à Revin.

J’ai garé ma voiture sur une sympathique place au pied de l’église de Petigny.
A la sortie de ce village, une fourche. A gauche une côte en pente douce. A droite, un mur. C’est bien entendu à droite qu’il fallait prendre !

Dans la première partie de la côte, je croise deux jolis ânes. Ce seront mes seuls supporters tout au long de l’escalade !
La route est étroite et tortueuse. A gauche, une pinède d’un certain âge; à droite un bois plus récent. Des épicéas récemment abattus dégagent une forte odeur de pin … un régal pour les sens.

La côte n’est pas réellement difficile, malgré quelques passages à 12%

Le sommet officiel est situé en haut de la partie sinueuse, mais si l’on continue jusqu’au barrage il faut encore enfiler 3 bosses. L’étonnante largeur de la route à cet endroit (au milieu de nulle part) renforce l’impression de difficulté.

Au barrage, je ne rencontre pas âme qui vive, pourtant le site est joli.

Après une pause pipi, j’aborde la route en sens inverse. De retour à la voiture je casse la croûte car je n’ai encore rien mangé. Je reprends ensuite la route vers Revin. J’ai beaucoup de plaisir à traverser le splendide Pays de Collines. Dans ses villages typiques, les anciens ont construit leur maison n’importe où, ne se préoccupant que par la suite du tracé des routes qui par la force des choses sont aussi tortueuses que des macaronis bien cuits !
Vient ensuite la vallée de la Meuse française dont les flancs ont un aspect étrange en ce début de printemps.

A Revin, je me gare sur une petite place après le pont sur la Meuse.
Je demande mon chemin, mais personne ne connaît le Mont Tranet. En fait, les locaux l’appellent le « Malgré Tout » du nom d’une ferme construite là en haut. Apprenant que je m’apprêtais à le monter à vélo ils m’ont manifestement pris pour un cinglé.

La première partie est un mini Alpe d’Huez constitué de huit (je pense) épingles à cheveux. De ma consultation du site Big, je pensais me souvenir qu’il s’agissait de la partie la plus difficile. Malgré la pente de 12 % par endroits, je grimpe sans trop de difficulté.
Le site est remarquable. La route est taillée dans le rocher.

A la sortie du dernier virage je croise un automobiliste qui me fait un signe de la main voulant manifestement dire « ouille ouille ouille ». J’ai d’abord cru que cela concernait la partie que je venais de monter, … mais très rapidement j’ai compris que c’était à propos de ce qui m’attendait. En effet, dans la partie légèrement sinueuse qui suivait, la pente s’est franchement élevée (des pics à 14 %). Pas la possibilité d’admirer le paysage par les points de vue disséminés sur le parcours. J’ai été franchement content d’arriver à la longue portion rectiligne où la pente redevenait raisonnable.
Je suis passé à proximité de la ferme du « Malgré Tout ». Le sommet était tout proche.

Conclusions :
• une toute belle côte que je ne peux que recommander,
• mon total Big passe à 34
• ma prochaine sortie, sans doute les Bergs flamands

Philippe